- céleri
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• seleris 1651; lombard seleri, lat. selinon, mot gr. « ache »♦ Plante alimentaire (ombelliféracées) dont les côtes (branches de céleri, céleri en branches) ou la racine charnue (céleri-rave) sont consommées cuites ou crues.♢ La partie comestible. Céleri rémoulade. — Sel de céleri (assaisonnement).— On écrirait mieux cèleri.⊗ HOM. Sellerie.célerin. m. Plante potagère (Apium graveolens, Fam. ombellifères) dont une variété est cultivée pour sa racine (céleri-rave) et une autre pour ses feuilles dont on consomme les côtes (céleri en branches).⇒CÉLERI, CÉLERI(-)RAVE, (CÉLERI RAVE, CÉLERI-RAVE)subst. masc.Plante potagère dont on consomme les tiges et les pétioles (céleri à côtes, céleri en branche) ou la racine (céleri(-)rave). Un pied, une rémoulade, une salade de céleri; céleri sauvage :• 1. Elle avait aussi des paquets ficelés pour le pot-au-feu, quatre poireaux, trois carottes, un panais, deux navets, deux brins de céleri...ZOLA, Le Ventre de Paris, 1873, p. 766.• 2. Quelques Ombellifères sont comestibles : carottes, panais, céleri, à qui la culture a fait acquérir des racines renflées ou des pétioles charnus.L. PLANTEFOL, Cours de bot. et de biol. végét., t. 2, 1931, p. 412.— P. métaph. [P. réf. à l'utilisation du céleri pour donner du goût aux potages, ragoûts, etc.] La jalousie est un sacré céleri, un sacré piment (J. DE LA VARENDE, Le Cavalier seul, 1956, p. 204).Prononc. et Orth. :[
] en dépit de l'orth. (v. à ce sujet BUBEN 1935, p. 30). Cependant, le e caduc continue parfois à se faire entendre dans la qualité fermée — fermée en dépit de la syllabation — de la voyelle de la 1re syll. : [
]. Pour la forme céleri-rave : [
]. Ds Ac. 1694-1932 uniquement céleri; Ac. n'enregistre pas céleri(-)rave. Étymol. et Hist. I. 1419 scellerin (d'apr. ROLLAND Flore, t. 6, p. 175); XVe s. [éd. impr.] paon au scelereau (Le Viandier de Taillevent, éd. J. Pichon et G. Vicaire, p. 100); 1651 celeris (F. DE LA VARENNE, Le Cuisinier fr., 239 ds QUEM.); 1656 sceleri d'Italie (Le Jardinier fr., p. 211 d'apr. ROLLAND, loc. cit.). II. 1782 céleri-rave (Abbé ROZIER, Cours complet d'agric., t. 2, s.v. céleri). I empr. au lombard séleri subst. plur. (corresp. à la forme toscane sèdano), du b. lat. selinon -i, gr.
, v. DEVOTO. II composé de céleri et de rave. Fréq. abs. littér. Céleri : 51. Bbg. Ac. Gastr. 1962. — BOUILLET 1859. — BOULAN 1934, p. 26. — HOPE 1971, p. 281. — MONT. 1967.
céleri [sɛlʀi] n. m.ÉTYM. 1651, seleris; scellerin, 1419; plur. lombard seleri; du lat. selinon, grec selinon « ache ».❖1 Plante dicotylédone (Ombellifères), ache améliorée (Apium graveolens), dont une variété, dite céleri à côtes (cour. céleri en branches), est cultivée pour ses pétioles charnus et tendres, et une autre, dite céleri-rave, pour ses racines. ⇒ Ache. || Des céleris-raves. || Des pieds de céleri. || Faire blanchir du céleri. || Sucre de céleri. ⇒ Mannite. || Sel de céleri (assaisonnement).1 (…) toute la gamme du vert (…) gamme soutenue qui allait en se mourant, jusqu'aux panachures des pieds de céleris et des bottes de poireaux.Zola, le Ventre de Paris, t. I, p. 41.2 Pétiole tendre du céleri à côtes (salade de céleri) ou racine de céleri-rave. || Céleri rémoulade, coupé en fines lamelles et préparé à la sauce rémoulade.2 (…) ils mangèrent des sardines à l'huile et du céleri rémoulade comme hors-d'œuvre.G. Simenon, Maigret et la vieille dame, p. 28.➪ tableau Noms de légumes.
Encyclopédie Universelle. 2012.